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FOUTRE EN ESPALIER

Celui-ci fout en cul, celui-là en aisselle…

Louis Protat.

À cet instant de la querelle,
Un vit, qui bandait dur et fort,
S’avisa de foutre en aisselle :
Cet argument les mit d’accord

(Dialogue du con et du cul.)

Foutre en artilleur. Vous faites coucher la demoiselle sur le bord du lit, et debout devant elle, vous prenez ses jambes de chaque main, les écartez et les placez sur vos épaules, comme des leviers servant à manœuvrer une pièce de canon sur un affût. Vous fourrez votre écouvillon dans la gueule béante de son canon ; il y entrera tout entier, et même un peu les testicules.

Foutre en con. Baiser bourgeoisement, comme baisaient Adam et Ève, les ignorants, bouche contre bouche et ventre contre ventre.

Le con est fort bonne personne ;
Je ne dis pas qu’on l’abandonne 
         Eh ! non, non, non !
         Foutons en con !

Collé.

Foutre en cuisses. Décharger entre les cuisses d’une femme qui ne tient pas à faire d’enfant, mais qui tient à faire plaisir à un homme.

On fout en con, en cul, en cuisses.

(Parnasse satyrique.)

Foutre en cul. Sodomiser.

Mais le cul n’est-il pas bonhomme ?
Eh quoi ! ne le fout-on qu’à Rome ?
Foutons en cul, foutons en con !
      Un peu de bougrerie
            Est dans la vie
      Quelquefois de saison.

Collé.

Foutre en espalier. Posture usitée seulement