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FOUTRE EN AISSELLE

Quoique plus gueux qu’un rat d’église,
Pourvu que mes couillons soient chauds,
Et que le poil de mon cul frise,
Je me fous du reste en repos.

Piron.

Foutre à couillons rabattus. Avec énergie, comme toutes les femmes voudraient être foutues, — même, et surtout, celles qui ont le plus l’air de cracher sur le jus divin.

Les hommes, lorsqu’ils ont foutu
À double couillon rabattu,
Se lavent dans une terrine.

Dumoulin.

Foutre à la paresseuse. Baiser une femme le plus commodément possible ; quelquefois l’homme se met derrière la femme, laquelle replie un peu ses cuisses en avant. Plus généralement ils se placent en face l’un de l’autre et la femme lève la cuisse et passe la jambe sur la hanche de son fouteur ; les deux amants se trouvent alors collés l’un à l’autre depuis la poitrine jusqu’aux parties sexuelles, la pine dans le vagin : on pousse sans effort, et on jouit sans s’en apercevoir, en s’endormant même, si l’on est trop fatigué des coups précédemment tirés.

Celui dont la pine est mollasse, filandreuse
Et lente à décharger, fout à la paresseuse.

Louis Protat.

Foutre comme un âne débâté. Baiser avec énergie, sans se soucier d’autre chose que de bien jouir, — à la façon du héros de Lucius.

Vilains hypocrites… foutez comme des ânes débâtés ; mais permettez-moi de dire foutre.Diderot.

Foutre en aisselle. Décharger sous l’aisselle d’une femme au lieu de lui décharger dans le con : c’est aussi agréable pour l’homme — et moins dangereux pour la femme.