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FOUTRE

Car on peut devenir une bonne fouteuse,
Mais on ne devient pas, il faut naître branleuse.

L. Protat.

Homme goulu, femme fouteuse
Ne désirent rien de petit.

Théophile.

Foutimasser. Baiser dans un grand con, avec un vit trop petit, ou ne pas assez bander : en somme, ne faire rien qui vaille.

Ton vit plus froid que glace
      Reste molasse,
      Il foutimasse ;
Quel bougre d’engin !

Piron.

Un ribaud, quelquefois, trop plein de son objet,
Fatigue, échauffe en vain un aimable sujet ;
Sans cesse auprès de lui, le paillard foutimasse
Et sur ses nudités sa main passe et repasse.

(L’Art priapique.)

Loin ces foutimaceurs qui gastent le métier…
Ne foutimacez plus les oreilles des dames.

(Paroles grasses de Caresme-prenant.)

Foutoir. Nom que les libertins donnent au boudoir, lieu où il ne s’agit pas de bouder, en effet, mais bien de foutre. — (V. Boudoir.)

Foutre (Le). Le sperme de l’homme et de la femme, la semence que celui-ci jette, à couillons rabattus, dans le champ de celle-là où poussent, au bout de neuf mois, des enfants mâles ou femelles.

Ensuite de cela, il me monte dessus, et en me faisant entrer son gros vit bandé au con, il me chevauche jusqu’à ce que son foutre me coule au fond de la matrice.Mililot

Ah ! la belle heure, quand j’y pense !
On mettrait une frotte à flot
Avec le foutre qu’on dépense
Tant que résonne son grelot.

(Parnasse satyrique)