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FOURRAGER

Fouler. Faire l’acte vénérien.

Ne foulez point son mausolée,
La pauvre fut assez foulée
Durant le temps qu’elle a vécu.

(Cabinet Satyrique.)

Four. Employé dans un sens obscène pour désigner la nature de la femme.

Avec sa pâte qui fut levée aussitôt que le four fut chaud.(Moyen de parvenir.)

S’il vous plaist nous prester vos fours,
Nous sommes à vostre service.

Il est défendu par nos loix
De travailler dans un four large.

(La Fleur des chansons amoureuses.)

Fourbir une femme. La baiser, frotter de la queue les parois de son vagin pour les dérouiller, — ce qui la rend non-seulement polie, mais très-contente.

Comme s’il fallait que je lui donnasse du salaire pour avoir fourbi cette gaupe.Ch. Sorel.

Puis vous fourbit l’agréable femelle
Qui l’occupait.

Grécourt.

Fourgonner une femme. La baiser, en introduisant dans son petit foyer la pine en guise de poker.

Fournir sa carrière. Achever de jouir en baisant.

Tu aurais été ravie en extase en voyant seulement comme il se tourmentait sur moi dans le temps que nous achevions de fournir notre carrière.Mililot.

Fourrager. Patiner une femme ; essayer d’introduire son membre dans son aimable hiatus.

Eh bien ! eh bien ! ou vas-tu comme ça ?… Qu’est-ce que tu fourrages là-dedans ?H. Monnier.