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FAVEURS D’UNE FEMME

Comme celle qui disait que Claude lui avait farfouillé dans son cul de devant.(Moyen de parvenir.)

Faux pas (Faire un). Badiner imprudemment avec un homme, et, au moment où l’on y pense le moins, glisser et tomber, le vagin entr’ouvert, sur sa pine en arrêt.

Je fuis… Ciel ! j’ai fait un faux pas !
      Ah ! le juif en profite !
Comment me dérober des bras
      De ce chien de lévite ?
L’abbé, de grâce ! holà ! holà !
      La chose est monstrueuse !
Ah ! malgré moi, que sens-je là ?
            Je suis vertueuse !

Collé.

Faveurs d’une femme (Obtenir les). Être reçu à cuisses ouvertes par elle.

Après cela, on peut bien juger que la dame ne fut pas longtemps sans donner ses dernières faveurs au cavalier.Bussy-Rabutin.

Ah ! bien, dit-il, n’est-ce donc qu’avec moi
Que vous avez la fureur d’être sage ?
Et vos faveurs seront le seul partage
De l’étourdi qui ravit votre foi ?

Voltaire.

Apprenez qu’en amour, bien souvent le divorce
              Naît de la dernière faveur.

Grécourt.

Me faudra-t-il, pour complaire à l’usage,
Du seul devoir attendre les faveurs,
Qui de l’amour doivent être le gage.

Parny.

              Céphise est lubrique à la rage.
              Et favorise chaque nuit
Gnaton, en qui le sexe est à moitié détruit.

Bruzen de la Martinière.

Judith me fait horreur ;
Je renonce à l’honneur
D’obtenir ses faveurs.

Félix Bovie.