Page:Delvau - Dictionnaire érotique moderne, 2e édition, 1874.djvu/161

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
125
COUILLONS

Monsieur sait mieux que moi, me dit-il, que coucher avec une fille, ce n’est que faire ce qui lui plaît ; de la à lui faire faire ce que nous voulons, il y a souvent bien loin.De Laclos.

Que veut-il donc ? Coucher avec une jolie femme et en passer sa fantaisie.La Popelinière.

Si j’ cède à tes beaux discours,
C’est parc’ que tu m’ cass’ la tête,
Car avec un’ fille honnête
On n’ couche pas avant huit jours.

(Chanson anonyme moderne.)

Coucou. Oiseau jaune, de la race des cocus, aussi féconde que celle des mirmidons.

                Les coucous sont gras,
                Mais on n’en tue guère ;
                Les coucous sont gras,
                Mais on n’en tue pas ;
La crainte qu'on a de manger son père,
Son cousin germain, son oncle ou son frère.
                Fait qu'on n'en tue guère,
                Fait qu'on n'en tue pas.

(Vieille chanson.)

Couenne. Le membre viril, — une cochonnerie.

Couilles. Testicules de l’homme.

De la pointe du vit le poinct,
Et vit li met jusqu’à la couille.

(Anciens Fabliaux.)

Mais si ma couille pissait telle urine, la voudriez-vous vous-sucer ?Rabelais.

On ne fait non plus cas des pauvres que de couilles ; on les laisse à la porte, jamais n’entrant.(Moyen de parvenir.)

Couillons. Les testicules.

Ô vit ! bande toujours, et vous, couillons propices,
                    Distillez votre jus,
Pour fixer à jamais les rapides délices
                    De mes sens éperdus.

(Parnasse satyrique.)