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CONSOMMER SON KABYLE


ne pouvait admettre un vit qui ne décalottait pas encore, il me fallait une connasse.(Anti-Justine, p. 3.)

Conneau. Diminutif de con.

      O toi…
      Dont le frais conneau
      Sera toujours beau,
Il faut, pour que le carme abonde,
      Contenter l’miché.

Dumoulin.

Connichon. Petit con où l’homme a de la peine à enfoncer sa « vivifique cheville. »

Connil. Petit con ; ou, par extension : Jeune pucelle. — V. Chasser aux connils.

Conquêtes. Coups tirés, femmes baisées, hommes cocufiés.

Ô ma chère Victoire, quelles conquêtes vous avez faites dans votre putain de vie.J. le Vallois.

                    Adieu, conquêtes,
                    Joyeuses fêtes,
Où le Champagne au lansquenet s’unit.

Gustave Nadaud.

Conserver sa fleur. Garder son pucelage.

Pour conserver c’te fleur qui d’vient si rare,
      Ma Lisa, tiens bien ton bonnet.

E. Debraux.

Consommer le sacrifice. Faire l’acte copulatif depuis A jusqu’à Z, depuis le premier baiser qui joint les lèvres d’en haut, jusqu’au dernier spasme qui distend les lèvres d’en bas.

… Dès que le sacrifice
Est consommé, l’on se tourne le dos.

Louis Protat.

Consommer son Kabyle. Pédéraster un indigène, — dans l’argot des troupiers d’Afrique.