Cocarde. Blanche ou rouge… affaire d’opinion. C’est le foutre qu’on lance, ou le sang que l’on fait répandre, au con d’une pucelle.
Heureuse qui mettra la cocarde
Au bonnet de Mimi-Pinson.
Cochon (Être). Savoir bien besogner de l’outil, que la nature a eu l’obligeance de placer au bas du ventre de l’homme ; baiser fort et longtemps.
Ce n’est pas cela, mon, cher, qui m’amuse :
Sois moins poëte et beaucoup plus cochon.
Cochon (Être). Se dit aussi des choses obscènes, des discours qui provoquent l’érection, — des cochonneries en un mot.
Antoine, c’est un joli nom,
Un peu cochon.
Cochonne (Être). Connaître une foule de petits secrets pour arriver à faire bander les pines les plus réfractaires et jouir les hommes les plus indifférents.
Cochonneries. Exercices amoureux : gamahuchage, branlage, suçage, postillon, feuille de rose, patte d’araignée, — en un mot, tout ce qu’ignorent les femmes honnêtes et que savent si bien les femmes galantes. — Le libertinage a emprunté beaucoup de termes à la charcuterie (V. langue fourrée, boudin, andouille, saucisse, vessie, etc.), et cela se comprend de reste, χοίρος signifiant à la fois cochon et con.
Cochonneries (Dire des). Avoir un langage de « haulte gresse, » appeler les choses par leur nom, dire pine au lieu de machin ; foutre au lieu d’aimer, enfin raconter des prouesses concubitales.