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CALFEUTRER UNE FEMME

Le jardinier voyant et trouvant le cabinet aussi avantageusement ouvert, y logea petit à petit son ferrement.Noel du Fail.

Cadran. La nature de la femme, à laquelle le membre viril sert d’aiguille pour marquer les heures minuscules du bonheur.

Conduis vite l’aiguille au milieu du cadran.

(Théâtre italien.)

Café des deux colonnes. Prendre son café aux deux colonnes, c’est-à-dire gamahucher une femme. Le con sert le café au lait ; les deux jambes sont là, pour la forme, et ne servent que d’enseigne : aux deux colonnes.

Case. La nature de la femme, — dans laquelle se trémousse si agréablement le petit oiseau à longue queue que les savants appellent penis et les ignorantes pine.

Des autres perroquets il diffère pourtant,
Car eux fuient la cage, et lui, il l’aime tant,
Qu’il n’y est jamais mis qu’il n’en pleure de joie.

(Cabinet satyrique.)

Elle le prit de sa main blanche,
Et puis dans sa cage le mit

Regnard.

Lisette avait dans un endroit
      Une cage secrète :
Lucas l’entrouvrit, et tout droit
      D’abord l’oiseau s’y jette.

Collé.

Calcul. Plaisir vénérien.

Les deux amants étoient au plus fort de leur calcul.P. de Larivet.

            Je sais quelqu’un
Qui rend encor le calcul
                  Nul.

Collé.

Calfeutrer une femme. Boucher son trou avec une pine.