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BRANLER DU CUL

Qui n’invoque point le secours
D’une main qui vous le brandouille.

(Satan et Ève, 47.)

Le roi disait à la reine Victoire
                  Si tu voulais,
Une heure ou deux, me brandouiller l’histoire,
                  Je banderais…

Plus d’une fois, une main sous ta cotte,
Tandis que l’autre écartait ton fichu.
Je caressais et brandouillais ta motte…
Dis-moi, Marton, dit-moi, t’en souviens-tu ?

(Chansons anonymes modernes.)

Branler. Employer la masturbation pour faire jouir les hommes quand on est femme, ou les femmes quand on est homme.

Prends-le donc, petite coquine… Là… à poignée !… Branle ! branle ! pour le remettre en train.

La Popelinière.

                              … … J’ai vu rarement
Une putain sachant branler parfaitement.

Louis Protat.

Un jour que madame dormait,
Monsieur branlait sa chambrière.

(Cabinet satyrique.)

Branler (Se). Se servir de la main entière quand on est homme, et seulement du doigt médium quand on est femme, pour arriver à jouir sans collaboration.

On n’est jamais si bien branlé que par soi-même.

Gérard de Nerval.

Maintenant je suis réduite, farouche,
À me branler, moi ! Que je te maudis !

(Parnasse satyrique.)

Branler du cul, ou Branler la croupière. Remuer des fesses, de façon à faire jouir l’homme qui vous a payée pour cela.