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BOUSIN

Boulettes. Les testicules, — qu’on ne jette pas aux chiens, mais sur lesquels se jettent ces chiennes enragées d’amour qu’on appelle les femmes.

Ceux-là que tu voulais dire qui ne déchargent point, sont les châtrés, à qui on a coupé les deux boulettes et qui ne sont bons à rien qu’à bander quelquefois.Mililot.

Bourdon. Le membre viril, — sur lequel s’appuie si volontiers la femme qui va en pèlerinage à Cythère.

La croix et le bourdon en main.

B. de Maurice.

Extasiée, fendue par l’énorme grosseur du vigoureux bourdon de mon dévirgineur, les cuisses ensanglantées, je restai quelque temps accablée par la fatigue et le plaisir.(Mémoires de miss Fanny.)

Bourriquer. Baiser une femme comme l’âne saillit sa femelle, avec la même impétuosité et la même absence de précautions — et de délicatesse.

… Aux champs, le paysan bourrique.

Louis Protat.

Boursavit. La nature de la femme, qui est en effet une bourse à vits ou, pour parler plus pudiquement, une bourse à glands.

Elle avait corps féminin jusqu’aux boursavits.Rabelais.

Bourses. Les testicules, qui contiennent la véritable fortune de l’homme — que peut cependant lui enlever cette banqueroute amoureuse qu’on appelle la vérole.

… Un banquier, un agent
De change, un financier, disent qu’il ont des bourses.

Louis Protat.

Bousin, Bousingot. Bordel, petit bordel. D’où