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Et les cuisants remords venus avant le temps,
Comme un désespéré tu traînais tes trente ans
Tu cherchais la fraîcheur des amours virginales :
Or, cette jeune enfant, aux grâces idéales,
Fut la verte oasis où tu crus retrouvés
Tous les bonheurs perdus, tous les bonheurs rêvés.


VI


« Ô toi qui fais pâlir l’étoile matinière,
« Toi dont les yeux d’azur m’inondent de lumière,
« Fée à la douce voix, délicate péri,
« Laisse-moi contempler d’un regard attendri