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Vous nous donnez la foi, l’amour et la fierté.
Sans vous plus de bonheur, d’espoir, ni de gaîté.
Sans vous tout se corrompt, tout s’éteint, tout s’affaisse.
Et pourtant j’ai médit de vous, je le confesse ;
Ingrat, j’ai renié l’amour au moins trois fois.
Mais je suis repentant, femmes, car je vous dois
Ces jours baignés de joie ou de mélancolie,
Dont le cœur se souvient, lorsque l’esprit oublie.



IV


Que ton pouvoir est grand, beauté, céleste bien !
L’épave que vomit le Strom parisien,