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Des battements de mains, un long vivat sonore,
Accueillirent ce chant. « Nymphes, qu’on le décore
« De guirlandes de fleurs, » glapit un libertin ;
« Bravo, Framès, bravo ! c’est charmant, c’est divin ! »
Dans leurs bras parfumés les femmes l’enlacèrent,
Et, l’ayant couronné de roses, l’embrassèrent.
Mais lui, d’un geste brusque et fier les repoussant,
Avec force entonna ce couplet menaçant :


Saigne, mon cœur, lèvre, raille ;
Bouffon, que ta gorge braille,
Jusqu’à ce qu’elle s’éraille,
Des couplets désespérés :