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ARTABAN.
Je sauverai mon fils !
ARBACE.
Je sauverai l’état !
ARTABAN.
Je vois ton échafaud !
ARBACE.
Je vois votre attentat !
ARTABAN.
Au camp l’honneur t’appelle ; ici ta mort s’apprête.
Vois le fer des bourreaux suspendu sur ta tête.
ARBACE.
Laissez-moi !
ARTABAN.
Moi, vivre criminel, quand tu meurs innocent !…
Viens, Arbace !…
ARBACE.
Je dois perdre Mandane… et je ne puis vous suivre !