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(À Artaxerce.)
(À Artaban.)Ah ! tu lui dois la vie !… Il la reçut de vous !
Seule, je le défends, et vous l’accusez tous !…
Loin de les attendrir ma douleur les irrite !
(Les ayant regardés l’un après l’autre.)
Arbace ! dans leurs yeux je vois ta perte écrite !
ARTAXERCE, à Cléonide.
Allez et devant nous qu’il paraisse à l’instant.
(Cléonide sort avec la moitié des gardes et le soldat qui tient l’épée sanglante.)
MANDANE.
Il a sauvé l’empire et l’échafaud l’attend !
ARTAXERCE.
Mandane ! laissez-nous.
MANDANE.
Qui ? moi ! fuir sa présence !
ARTAXERCE.
Il le faut.
MANDANE.
(À Artaban.)
Lorsque de votre fils tout le sang va couler,