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- 17) Page 53, vers 5.
Quand mon père n’est plus, l’assassin vit encore ! —
Il est chargé de fers. — Son nom ? — Arbace. — Dieux !
Quelle situation pour Artaxerce et Mandane, qui voient l’un son ami, l’autre son amant accusé du meurtre de leur père ! Quel supplice pour Artaban, qui seul coupable du crime imputé à son fils, ne peut ni ne doit repousser l’accusation. Cette scène et la dernière de cet acte, qui en découle si naturellement, sont d’un ordre supérieur.
- 18) Page 56, vers 3.
Tout parle contre lui. — La trompeuse apparence
Coûta plus d’une fois la vie à l’innocence…
On s’est plaint que Mandane fait trop éclater ses sentiments pour Arbace, en refusant de le croire coupable, et en demandant sa vie ; on a pensé qu’elle ne s’occupait pas assez de son père mort, et qu’elle songeait trop à celui que l’on accuse de l’avoir assassiné. Nous pensons (avec le