semblait pas s’apercevoir de sa présence, elle disparut aussitôt.
Presque à ce moment, M. Debrennes fit un mouvement, puis entr’ouvrit ses paupières.
Christian se pencha vers lui et serra doucement la main glacée.
M. Debrennes murmura :
— Je voudrais… te dire…
— Quoi donc, cher père ?… Ne vous fatiguez pas, surtout !
— Non… Mais… il faudrait… qu’on cherche encore… pour l’enfant… J’aurais dû…
Une suffocation l’interrompit.
La présidente, les traits un peu crispés, dit avec un accent doucereux :
— Mon cher Louis, tais-toi, je t’en prie ! Les médecins ont recommandé le repos.
— Oui… le repos… bientôt… tout à fait… Mais l’enfant… on ne sait pas… la mère disait peut-être la vérité…
Christian jeta à sa grand’mère un regard interrogateur.
Elle eut un geste douloureux, en murmurant :
— Il divague, mon pauvre enfant !
La faible voix reprit :
— Il faut chercher… Christian… Pas d’injustice… Tu lui donneras sa fortune…
La présidente étendit sa main et la posa doucement sur la tête de son fils.
— Allons, mon pauvre Louis, sois raisonnable… Reste calme et tout à l’heure tu te trouveras mieux, délivré de toutes les idées qui te tourmentent.
— Non, je… je veux dire à Christian…
Mais il fut interrompu par un spasme violent. La présidente appela la garde-malade, qui se tenait dans la pièce voisine… Quand la crise fut passée, le mori-