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— Tu es content ?

— Oh ! content !… content ! Je l’aime tant, Mitsi !… Merci, papa !

D’un geste timide, il tendait vers Christian ses petits bras maigres. M. de Tarlay se pencha et l’embrassa peut-être avec un peu plus d’affection qu’il n’en avait de coutume.

— Allons, je pense que tu vas guérir vite maintenant ? Voilà des bras qu’il faudra rendre plus forts que cela, mon petit… Au revoir, sois bien sage ; je reviendrai te voir un de ces jours.

Il sortit, laissant Jacques dans le ravissement, car jamais le pauvre petit n’avait reçu tant de preuves d’intérêt de ce père insouciant qu’il aimait avec toute l’ardeur de son cœur enfantin.