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LES DEUX FRATERNITÉS

quittera pas son pauvre Alexis. Auprès de ces purs bonheurs, que compte pour moi la richesse ? Nous vivrons modestement, tous ensemble — car je vous veux tous autour de moi — et je remettrai toute cette fortune entre vos mains et celles de Claudine, afin que, grâce à elle, vous fassiez des heureux.

— Merci, cher Alexis ! dit Suzanne, les yeux brillants de joie. Oh ! je te prouverai, va, que je te suis toute dévouée, que ma seule ambition est de te donner un peu de bonheur !

— Ma Claudine ! murmura-t-il.