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L’ONDINE DE CAPDEUILLES


sourire entr’ouvrait ses lèvres, les relevait légèrement sur les dents longues et blanches. Le collier glissa autour du cou élégant, et les pierres étranges parurent d’un bleu ardent, pendant quelques secondes.

Roselyne détourna les yeux. Un frisson l’agita. Lord Holwill s’interrompit en demandant avec sollicitude :

— Vous avez froid, mademoiselle ?

— Non, je vous remercie… mais il est temps que je rentre, pour m’habiller, car je dois me rendre avec Mme de Liffré chez la princesse Drosini.

— J’aurai le très grand plaisir de vous y retrouver.

Elle murmura quelques mots, elle ne savait quoi. Son regard revenait irrésistiblement à cette femme aux yeux mi-clos, qui souriait toujours, mystérieusement.

La mi-septembre approchait maintenant. Mme de Liffré se préparait à quitter sa villa pour se rendre au château de Seurres, chez ses cousins de la Roche-Bayenne. Roselyne et Mme Berfils devaient l’y accompagner. La jeune fille passerait là une