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L’ONDINE DE CAPDEUILLES


deur qu’il lui témoignait depuis quelque temps. Il n’était que trop visible qu’au lieu de s’engager davantage, comme le voulait Pepita, il se retirait. Dès lors, adieu l’espoir de devenir marquise de Montluzac ! Ce cœur insaisissable allait se distraire à quelque nouveau caprice, peut-être pour cette très jolie petite fille dont la jeune beauté, la grâce pure et radieuse avaient effrayé l’ardente jalousie de Pepita, quand elle avait vu Roselyne de Salvagnes, cet après-midi.

« Mais c’est une enfant, songea-t-elle, et je saurai lutter contre elle. Je n’abandonnerai pas ainsi mon bonheur. »