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vi


L’existence de Roselyne s’organisa aussitôt, telle que la voulait pour elle M. de Montluzac. Celui-ci, connaissant la frivolité d’esprit de son aïeule, avait prévenu Mme de Liffré qu’il ne voulait pas que la jeune fille entrât, dès l’abord, en contact avec le monde si complètement ignoré d’elle. Un peu plus tard, dans trois ou quatre mois, on verrait à la présenter à quelques-unes des relations de la duchesse, « en choisissant très sévèrement ».

Ces derniers mots parurent ébahir quelque peu Mme de Liffré.

— Comment, c’est vous, Odon, qui êtes strict à ce point ?

Il répondit avec un calme légèrement ironique :

— C’est moi, parfaitement. Je ne veux pas qu’on me gâte trop vite cette petite Roselyne. Tout au