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L’ORPHELINE DE TI-CARREC

son cœur tout brûlant, à chaque minute, sous le regard de Dougual.

— Il me semble que je rêve ! murmura-t-elle.

Sa main frémissait dans celle de Dougual, qui la tenait étroitement serrée. Il pencha vers elle son visage ardent, passionné, et dit à mi-voix :

— Vos yeux sont merveilleux, Gwen ! Ils ont toutes les nuances de l’océan et tout son mystère. Pourtant, l’on y voit votre âme, pure et droite… Vos yeux et votre âme m’ont conquis, ma belle captive.

Et sur les paupières palpitantes, qui s’abaissaient un peu, voilant de leurs cils le regard ébloui, Dougual mit un long baiser.