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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

— Ce sont des idées, tout simplement, mon cher.

— Des idées… des idées… Au fond, c’est bizarre, toute cette affaire de Ti-Carrec. Je regrette que nous nous en soyons mêlés…

— Oui, oui, tout ce qui dérange ta tranquillité, ça te gêne ! Moi, après tout, je m’en moque de cette Gwen ! Que M. de Penanscoët se débrouille comme il voudra avec son fils, je ne m’en occupe plus !


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Mais Mme Dourzen ne devait pas en avoir fini avec cette affaire. Le bruit courait maintenant dans le pays qu’un crime avait été commis à Ti-Carrec, où la pupille de M. Dourzen, disparue mystérieusement l’année précédente, habitait depuis quelques semaines et d’où elle s’était enfuie pour se réfugier à Kermazenc. On disait aussi que c’était Dougual de Penanscoët qui l’avait enlevée et que la gendarmerie, sur la requête du tuteur, avait perquisitionné au château pour la retrouver, sans résultat d’ailleurs.

Mlle Herminie, la première, en parla à Mme Dourzen. Sur la demande de Dougual, qui craignait que Mevada ou le boy ne la reconnussent, s’ils la rencontraient, elle ne quittait pas son logis. Mais, par Macha, elle