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XVI


Il était à peine huit heures quand, le lendemain matin, Ivor de Penanscoët sonna à la porte de Coatbez. Au domestique qui vint ouvrir, il tendit une enveloppe en disant :

— Remettez ceci à Mme Dourzen et dites-lui que je l’attends au salon.

Là-dessus, il entra en écartant le serviteur, quelque peu ébahi de ce sans-gêne.

Mme Dourzen était dans la cuisine, préparant le petit déjeuner, car sa cuisinière était partie la veille. L’enveloppe décachetée, elle lut ces mots :


« Il faut que je vous parle tout de suite. Gwen s’est enfuie, mais nous pouvons la surprendre au nid, c’est-à-dire à Kermazenc où Dougual doit se trouver aussi. Mais il convient d’agir vite. »