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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

de la vieille demoiselle, elle dit avec irritation :

— Je ne vois pas trop ce que tout cela peut vous faire, ma cousine. Pour notre part, nous n’avons vu aucun inconvénient à mettre dans cette demeure inutilisée des personnes honorables, dont nous n’avons jusqu’ici qu’à nous louer.

— Très bien ! Très bien ! Cela vous regarde, en effet, ma bonne. Mais si, avec tous vos mystères, vous avez plus tard des ennuis, ne venez pas vous en plaindre à moi.

Et, lui tournant le dos, Mlle Herminie entra dans la maison.

— Vieille toquée ! dit Mme Dourzen entre ses dents.

— Qu’est-ce qu’elle demandait ? Je n’ai pas compris.

Blanche sourit aimablement à son futur gendre, qui lui adressait cette question.

— C’est une toquée ! Il faut toujours qu’elle se mêle de ce qui ne la regarde pas. Il s’agit d’une vieille maison appartenant à une pupille de mon mari et que nous avons cru bon de louer.

Rose leva les épaules en ajoutant dédaigneusement :

— Il faut toujours qu’elle critique tout et tous, cette cousine Herminie. Quel caractère !

Mlle Herminie, pendant ce temps, regagnait