doute ne pouvait subsister quant à l’auteur de l’attentat.
— Ce sera une tâche difficile, déclara Tsang. M. de Penanscoët avait en tous pays des complices. Comment savoir chez lequel il a pu cacher la jeune comtesse ?
Nouhourmal déclara :
— Ajamil seul le pourra peut-être. Ivor en avait fait un de ses confidents, et il lui a été possible de pénétrer ainsi quelques-uns de ses secrets.
L’Hindou inclina lentement la tête.
— J’essaierai du moins de savoir. Il n’a pas de méfiance contre moi, car, il y a peu de temps, un de ses espions m’a offert de sa part une forte somme pour empoisonner la princesse Nouhourmal.
Tsang et Wou eurent un haut-le-corps.
— Oh ! le misérable a osé ?… dit Tsang.
Nouhourmal eut un sourire de mépris.
— Rien ne l’arrête, souvenez-vous-en… Ajamil a feint d’accepter en disant qu’il choisirait le moment favorable. S’il lui est nécessaire, pour atteindre au but, de rentrer en rapport avec cet homme, il lui racontera que sa tentative a été déjouée par moi et qu’il a dû s’enfuir. Enfin, nous n’avons que cela à essayer, pour le moment du moins, et Ajamil peut seul remplir cette tâche.