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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

père !… Car je suis le fils de Riec, et non le vôtre, grâce au Ciel !

— Le fils de Riec ? bégaya Ivor.

— Demandez à votre ami Appadjy… Oui, Appadjy, avoue que le petit Dougual étant mort, tu lui as, de concert avec Nouhourmal, substitué Ivor, le fils de Riec et de Priamvara ?

Après une courte hésitation, le brahmane dit résolument :

— Eh bien ! je l’avoue ! Nouhourmal était au désespoir, craignant de perdre l’amour de son mari, et la chose me paraissait de peu d’importance…

— De peu d’importance ? Me tromper ainsi ? Vous jouer de moi ?

Une violente fureur luisait dans le regard du comte.

— … Et cet autre qui vient me jeter à la face une accusation…

— Une accusation ?… J’ai aussi à vous parler de la mort de Varvara Dourzen, Ivor de Penanscoët !… des souffrances morales que vous aviez infligées auparavant à cette malheureuse et à combien d’autres !… de votre tentative de meurtre contre Gwen ! Vous êtes un misérable, digne des pires châtiments !

— Voilà, en vérité, de belles paroles !

Ivor, la tête dressée, toisait son neveu avec arrogance.