Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


V


Assis côte à côte, dans une salle du palais du Dragon d’Or, M. de Penanscoët et le brahmane s’entretenaient à mi-voix. Le comte disait :

— Willy n’a rien pu savoir de positif. Mais il est persuadé que Dougual, cherchant le meilleur lieu pour la cacher, n’a pu trouver mieux que Kermazenc — précisément parce que c’est là que personne n’aurait l’idée de l’aller chercher, pour plusieurs raisons dont la principale est que son tuteur habite à côté.

— Le raisonnement n’est pas mauvais et prouve que le garçon a de la subtilité. Il nous sera facile d’envoyer là-bas quelqu’un pour nous assurer qu’il a bien deviné.

— Et, dans ce cas, je fais enlever la jeune personne, je la cloître en un lieu sûr où un