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pourtant la panthère était d’une belle taille et paraissait formidable.

Je n’ai pas voulu voir la fin de ce combat qui était pour moi plutôt pénible qu’intéressant.

S. A. Le Maharajah aime beaucoup voir ce spectacle et son entourage s’y intéresse tellement que les officiers font souvent entre eux des paris sérieux.

Plus tard, nous devions aller chasser des animaux sauvages, chasse organisée d’avance en notre honneur et plutôt spéciale pour moi, Son Altesse le Maharajah ayant entendu dire dans notre conversation que je n’avais pas eu l’occasion de voir des chasses de fauves, depuis plusieurs années que je suis aux Indes.

Mon impatience et ma joie étaient indescriptibles, malgré ma frayeur et ma nervosité de me voir si près du danger, mais quelle ne fût pas ma joie, lorsqu’on nous fit descendre au bord d’une magnifique rivière, en nous priant de monter dans un coquet bateau à vapeur, où nous devions être plusieurs personnes. Je ne pouvais pas me rendre compte, que du bateau où nous étions on pouvait tirer, alors je vis qu’il n’y avait rien à craindre, que