Page:Delgado - Impressions de mes voyages aux Indes.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’escalier et de chaque coté protocolairement, ses officiers étaient rangés. Le Nizam fit quelques pas en avant, nous reçut avec grande courtoisie en nous disant des paroles de bienvenue, pendant que la Musique jouait l’Hymne de l’État.

Après nous avoir présenté le Résident et sa femme, l’Honorable Monsieur et Madame Fraser, ainsi que tous les autres invités, son secrétaire particulier s’avança près de moi très mystérieusement, en me priant de bien vouloir le suivre un instant. Quel fut mon étonnement lorsqu’il me présenta un magnifique écran de velours bleu, qu’il m’offrit ou nom du Nizam, en m’assurant et me priant de l’accepter. Je ne puis décrire ma joie, lorsqu’en l’ouvrant je vis un superbe collier de chien ancien, en perles, émeraudes et diamants non taillés. Je dus le mettre immédiatement. En rentrant au salon, le Nizam m’accueillit avec un sourire de satisfaction, puis nous passâmes dans la salle à manger où le diner venait d’être annoncé.

Le diner fut joyeux, car le Nizam était très gai lui-même. Je fus très occupée en admirant l’aigrette en fils d’or qu’il portait