quettes, qu’elles aiment toujours à être bien parées ; selon leurs moyens, elles achètent sans souci, du faux ou du vrai, pourvu que ce soit effectif. Leur pierre préférée est le diamant jaune, taillé pointu, très saillant : elles le portent aux oreilles comme une réclame et en vous proposant de vous les vendre. Ils sont ravissants et si brillants qu’on est tout-à-fait tentés de les acheter.
Tous les comptoirs sont tenus par les femmes qui sont de charmantes et intelligentes commerçantes, sans être toutefois trop ennuyeuses. Avec tact et patience, elles font de brillantes affaires, sous la surveillance de leur mari presque toujours présent, silencieux et intéressé. Je fis aussi quelques achats d’objets en laqué, grande spécialité du pays, d’un travail fin et artistique, qui ressemble beaucoup au travail chinois. Quelques heures se sont passées là, sans que nous nous en apercevions.
L’après-midi se termina par l’ascension du grand temple bouddhique, situé au haut d’une colline. Trois cents marches couvertes, à monter chacune d’une largeur démesurée, fut