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LES FABLES
L’ANE PORTANT DES RELIQUES (V, 14).

V. 11. — D’un magistrat ignorant
C’est la robe qu’on salue.

Un passage de Montaigne donné en note par les éditeurs sert à commenter ces deux vers. Ils auraient pu avec autant d’à-propos citer ces quelques mots de Pascal : « Nous ne pouvons pas seulement voir un avocat en soutane et le bonnet en tête, sans une opinion avantageuse de sa suffisance ». (Pensées, Article III, édit. Havet.)