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AAAO TOT ATTOT EPQTIKON ÇAAPION. (B. 17. 18.)

AoTE [j.ot, ûÔt’, w yuvaîxe; Bp0|XÎ0U TTieiV àfJLUO-Tl • ’J7T0 xaûtz-atoç yàp r,6Y) TTpoSoOel; àvaaxevaCw.

66x0 û’ àvôéiov èxetvou 

(TTecpâvouç, 666’, o); TCUxàÇca Ta [iértoTta [xy; ’Trtxaîeiv Tb6e xa-j[xa ’ tôv 6’ 'Epcoxwv xpa6tr,v, Ttvi (rxcTtdci^o) ; 10 irapà T-r,v a-xir,v Ba6û).).0’J xaôto-o) • xaXbv to 6évôpov ’ àTuaXàç 6’ e<Tei<re -/«’"raç (xaXaxwTàTcov x),a6îaxti)v.

V. 6. — Les vers 6, 7, 8, 9 ont été très heureusement corri- gés par Bergk : « Donnez-moi des couronnes de fleurs (de ce dieu), afin que j’empêche cette chaleur de me brûler le front : Mais avec quoi défendrai-je mon cœur des Amours ? » La traduction de Mme Dacier est particulièrement curieuse : "Donnez-moi aussi des fleurs de ce buffet, car ma tête brûle dans un moment toutes les couronnes que je mets dessus. Le feu de mon amour ne paraît pourtant point au dehors, je l’enferme tout entier au fond de mon cœur". V. 10. — Dans H. Est., « itap4 Tf,v o-Kir,v, Bâôu’Af, xàOt^rov », leçon qui invite aux non sens. « Mon cher Bathylle, asseyez- vous à l’ombre de ces beaux arbres ! » (Mme Dacier).