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Car j’eusse à ton arrivée Quelque douceur éprouvée, Mais las ! tu m’as apporté Un hyver au lieu d’esté. Ores avant ta venue, Heureux, j’avoy toute nue Entre mes bras ma Catin, Je tatonnoy son tetin, Bruslant d’une douce envie De laisser couler ma vie Languissante entre ses bras : Quant au sort de tant d’ebas, Ta triste voix, entonnée Le long de la cheminée, M’a ravy par trop matin, D’entre les bras ma Catin : Ha ! tu devois bien, jazarde, Arondelle caquetardc, Tu devois bien babiller Pour si matin m’eveiller.

(1587. Gilles Durant, Gayetez amoureuses, 54)


La pièce qui suit est une imitation de l’ode ana- créontique précédente :

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