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Je te fasse pis que Terée ? Babillarde aronde tais-toi.

Si ne veux te taire, crois-moi, Je me vengerai de tes cris, Punissant ou toi ou les tiens. Babillarde aronde, tais-toi.

Crie contre tel qui heureux En amour, veillant, a cœur soûl De sa belle prend le plaisir. Babillarde aronde, tais-toi.

Ne fois envieuse sur moi Qui ne puis jouir que dormant Et ne suis heureux qu’en songeant. Babillarde aronde, tais-toi.

(Baïf, Poés. choisies par Becq de Fouquières, 366.)


CONTRE UNE ARONDELLE

Petite aronde jazarde. Petite aronde bavarde, Tu devois bien babiller Si matin pour m’ éveiller. Ce sont contes, malheureuse, Aronde malencontreuse, Ce sont contes, que tu sois Messagere des doux mois,