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Dire que j’en sçache rien ; Mais cecy je sçay fort bien, Qu’au vieillard d’autant sied mieux Suivre les esbats joyeux Qu’il est de plus près voyfin Du dernier jour de fa fin.
{Ibid., 193.)
Cette épigramme de Palladas citée dans l’Antho- logie du Manuscrit palatin est à rapprocher de l’ode anacréontique précédente :
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Les femmes vont disant que je suis un vieillard, Et veulent qu’au miroir je voy ma vieillesse. Mais quoy ? que me chaut-il il mon poil est grisard. S’il est blond ou noir, cela ne m’est tristesse. Je sçay qu’il faut mourir, c’est une loy expresse, Je ne puis l’éviter : mais pendant que je vivray, Nonobstant le vieil aage & l’ennuy qui le presse, Je boiray du meilleur & me resjouiray.
(Recueil des plus beaux épigrammes grecs, mis en vers français par Pierre Tamisier, 168, edit. 1617.)