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SONGE

Dessus un tapis de foye

D’un dous sommeil me paissant,

Il me sembloit que j’estoye

Des fillettes pourchassant,

Courant après de vitesse :

Mais une pronte jeunesse

De garçons me devançoit,

Et pour elles me tançoit.

Puis si tost que de leur bouche

En sommeillant je m’approuche

Pour les baiser, je les voy

S’escarter soudain de moy.

Ainsi pipé de mensonge Je me r’endors sur mon songe,

Pour assoupir mon esmoy.

(Rémi Belleau.)