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QU’IL BOIT MIEUX VIEILLARD QUE LES JEUNES

Je suis vieil, et si boy mieux

Que la gaillarde jeunesse :

J’ay, si je suis en liesse

Pour sceptre un flacon vineux,

Le tyrse rien ne vaut,

Et si quelcun veut s’esbatre,

Aille guerrier pour combatre

Dans un camp, il ne m’en chaut.

Donne-moy de ce vin doux,

Garçon, dedans ce grand verre,

A fin que sautelant j’eire

Comme un Silen devant tous.


(Remi Belleau.)