Une étude sur M. Blanchemain ne serait pas complète
sans une de ces notes bibliographiques comme il
savait si bien les faire pour les poètes qu’il étudiait. Ce
complément ne sera pas inutile, car il nous permettra
d’ajouter quelques observations qui n’ont pu trouver
place dans une appréciation littéraire. Aussi bien cette
simple nomenclature sera-t-elle le meilleur éloge qu’on
puisse faire de l’écrivain.
Quelles ont été les premières publications de M. Blanchemain ? Nous ne saurions le dire avec précision. Mentionné dès 1837 par l’Académie française, il est probable qu’il dut fait imprimer dès cette époque quelques-uns de ses premiers vers. Mais nous sommes bien obligés de nous en tenir au Journal de la Librairie, qui ne signale rien avant 1845.
A cette date, parut son premier recueil : Poèmes et Poésies. — 1 vol. in-18, 12 feuilles. Impr. Fournier. Libr. Masgana, 12, Galeries de l’Odéon.
Ce premier volume eut un certain succès de vente, car dès 1852 il en était à sa 3e édition. C’est beaucoup pour un livre de vers, à une époque où vivaient et chantaient des poètes comme Lamartine, Alfred de Musset, Casimir Delavigne… etc.
A partir de 1845, jusqu’en 1852, il publia séparément