Page:Delavigne - Œuvres complètes, volume 4, Didot, 1881.djvu/122

Cette page n’a pas encore été corrigée

t.À VA !tfnV)KiKE.

«9

J’entends le signal des batailles, Et le chant de tes funéraiHes

Est un hymne de liberté.

Tombez, tombez, voiles funèbres : La Pologne sort des ténèbres,

Féconde en nouveaux défenseurs ; Par la liberté ranimée,

De sa chaîne elle s’est armée,

Pour en frapper ses oppresseurs. Cette main qu’elle te présente

Sera bientôt libre et sanglante Tends-lui la main du haut des cieux. Descends pour venger ses injures, Ou pour entourer ses blessures De ton linceul victorieux.

Si cette France, qu’elle appelle, Trop loin ne peut vaincre avec elle, Que Dieu du moins soit son appui Trop haut, si Dieu ne peut l’entendre, Eh bien, mourons pour la défendre, Et nous irons nous plaindre à lui.


LA VARSOVIENNE.


Il s’est levé, voici le jour sanglant ;
Qu’il soit pour nous le jour de délivrance !