En avant, marchons contre leurs canons,
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire !
La mitraille en vain nous dévore
Elle enfante des combattants ;
Sous les boulets voyez éclore
Ces vieux généraux de vingt ans.
Ô jour d’éternelle mémoire !
Paris n’a plus qu’un cri de gloire :
En avant, marchons contre leurs canons,
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire !
Pour briser leurs masses profondes,
Qui conduit nos drapeaux sanglants ?
C’est la liberté des deux mondes,
C’est La Fayette en cheveux blancs
Ô jour d’éternelle mémoire !
Paris n’a plus qu’un cri de gloire :
En avant, marchons contre leurs canons,
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire !
Les trois couleurs sont revenues,
Et la colonne, avec fierté,
Fait briller à travers les nues
L’arc-en-ciel de sa liberté.
Page:Delavigne - Œuvres complètes, volume 4, Didot, 1881.djvu/119
Cette page n’a pas encore été corrigée
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6b/Delavigne_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes%2C_volume_4%2C_Didot%2C_1881.djvu/page119-1024px-Delavigne_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes%2C_volume_4%2C_Didot%2C_1881.djvu.jpg)