remit à la jeune fille une lettre à son adresse ainsi conçue :
« Vous n’étiez pas hier à votre atelier, belle Céline, et je n’ai pu vous voir. — Je vous enlève, comme c’est convenu. Vous allez tous les soirs à Saint-Sulpice ; pour des raisons qu’il serait trop long d’expliquer ici, trouvez-vous ce soir, à la sortie du sermon, au bas des marches de l’église, du côté de la rue Garancière, vous trouverez une voiture avec un domestique ; dites votre nom à ce dernier, et il vous conduira au château dont je vous ai parlé ; il a ses instructions, fiez-vous à lui, ma belle amie, et partez en toute sécurité ; on n’en veut pas une autre que vous. Tout à vous, cher ange !… »
Il y a des gens qui ont une signature qui n’en est pas une ; celle-ci était illisible, impossible de la déchiffrer.
On conçoit que cette lettre fit une vive impression sur cet esprit romanesque, — que signifiait-elle donc ? Évidemment, elle lui venait