de l’entière fidélité des documents insérés dans le livre : L’Église romaine en face de la Révolution.
Ce n’est donc point sans raison que M. Claudio Jannet a dit de ce livre, dans son introduction à l’ouvrage du P. Deschamps : Les Sociétés secrètes et la Société : « Aucun document historique n’offre plus de garanties d’authenticité. » (P. CVI). S’il était besoin d’une nouvelle preuve de sincérité, on la trouverait dans l’emploi que la Civiltà cattolica fit de ces documents, sous les yeux du Pape, en 1879. On peut ajouter encore que L. Blanc fit entrer dans son Histoire de Dix Ans des lettres d’un des membres de la Haute-Vente, Menotti, lettres adressées, le 29 décembre 1830 et le 12 juillet 1831, à l’un de ses frères en conjuration, Misley[1], et publiées par Crétineau-Joly.
Les documents insérés par lui dans L’Église romaine en face de la Révolution, sont les Instructions secrètes données à la Haute-Vente, et quelques-unes des lettres que les membres de cette Vente échangèrent entre eux[2]. Rien ne peut mieux faire connaître la constitution de la franc-maçonnerie, sa manière d’agir, le but qu’elle poursuit, et les moyens qu’elle emploie pour l’atteindre, aussi bien aujourd’hui qu’en 1820.
Metternich, qui, dans sa correspondance, parle à plusieurs reprises, de l’action directrice exercée par la Haute-Vente sur tous les mouvements révolutionnaires de l’époque, dit, dans une lettre adressée le 24 juin 1832 à Newmann, à Londres, que la Haute-