main des F.·. F.·. des appartements, dont certaines portes plus ou moins dissimulées dans la muraille demeurent perpétuellement closes. »
De telle sorte qu’il existe deux maçonneries : 1º celle qu’on nous permet de voir parce qu’on ne peut pas faire autrement, et qui se manifeste par des temples ayant pignon sur rue, par des bulletins, des revues, voire même des volumes savamment cuisinés, par des fêtes et des couvents, par une organisation purement administrative de loges, de conseils et d’obédiences.
2º Celle que l’on cache soigneusement, non seulement aux profanes, mais aussi à la grande majorité des affiliés. C’est le caractère particulier de la Franc-Maçonnerie de n’être point une seule association, mais plusieurs associations, organisées par superposition de groupes dont les supérieures constituent de véritables sociétés secrètes pour les inférieures.
La Charbonnerie, l’un de ces groupes supérieurs aux loges fut créée pour travailler au renversement de tous les trônes et surtout à l’anéantissement de la puissance pontificale, clef de voûte de l’ordre social. La Haute-Vente fut dans le Carbonarisme même une société plus secrète encore, recevant des instructions plus mystérieuses et plus précises pour diriger les efforts et du Carbonarisme et de la Maçonnerie et les faire converger vers le but que nous venons de marquer.
Dans les sociétés chrétiennes, telles que la sagesse des siècles et l’esprit de l’Évangile les avaient constituées, les rapports établis entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux pour le bien du peuple, faisaient que l’autorité temporelle formait au catholicisme et à l’idée chrétienne un premier rempart. Aussi, la détruire, en tuant les rois et en brisant leurs trô-