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La nourrice répondit tout bas quelque chose. Mme Villeroy s’écria :

— Dès demain matin, Nounou ! Vous nous rejoindrez à Paris plus tard, si je vois que je peux y rester.

Toutoune avait bien compris cette fois. C’était son sort qui venait de se décider. Sa mère la reprenait. Elle allait désormais vivre avec sa mère, à Paris, et l’avoir pour elle toute seule. Quand papa reviendrait, on le chasserait. L’éternel intrus dont elle avait peur ne serait plus jamais, jamais là.

Elle leva la tête pour regarder, à travers ses larmes, le visage de sa mère. Elle leva la tête vers l’énigme de la vie. Et le bonheur descendit en elle si profondément que, pour le mieux sentir, la petite fille ferma les yeux.

Quand, le lendemain matin, ayant timidement frappé, Toutoune pénétra dans la chambre de sa mère, celle-ci, assise devant