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Une montée subite de larmes déborda des prunelles laiteuses. Deux lourdes gouttes, suivies de plusieurs autres, serpentèrent sur les joues poudrées, cherchant la bouche qui tremblait nerveusement.

Mme Villeroy, rageuse frappa du pied.

La nourrice venait de saisir au bras la jeune femme.

— Madame !…

Toutoune sentit son cœur s’arrêter de battre. Maman qui pleurait !

Le mystère de la vie des grandes personnes épouvante et consterne les enfants. Ils savent d’avance qu’ils ne comprendront rien à ces drames qui se passent au-dessus de leur tête, dans un domaine ennuyeux, abstrait, qui n’est pas le leur, qui n’est pas le monde imagé, frais, le monde qu’habitent ces poupées qu’ils chargent de rêves, qu’animent ces jeux tout vibrants d’originalité.

Les grandes personnes ne jouent pas. Comme ce doit être triste ! Ce qui les amuse ou leur fait de la peine est absolument inin-