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Ayant trop écouté le hurlement humain,
J’approuve dans mon cœur l’œuvre libératrice
De ne pas m’ajouter moi-même un lendemain
Pour l’orgueil et l’horreur d’être une génitrice,

Je songe qu’on n’a pas inévitablement
Le courage qu’il faut pour accepter de vivre…
— Et, parmi mes coussins pleins d’ombre, je m’enivre
De ma stérilité qui saigne lentement.