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DOUCEUR

Les ombres du jardin dansent sur mes pages
À travers le vitrage aussi clair que de l’eau.
Je lis les mots à travers ces paysages
Clairs obscurs, que projette avril aigre et pâlot.

Rien d’autre qu’une lecture importunée
De belles taches d’ombre et de ronds de soleil ;
Rien d’autre pour remplir la longue journée,
— Sinon mon cœur qui bat pour toi, toujours pareil.